• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer au pied de page
CFRP Valentin Haüy

CFRP Valentin Haüy

Un établissement de l'association Valentin Haüy

  • FORMATIONS
    • Formations professionnelles
      • Inscription
      • Formation d’adaptation
      • Mise à niveau scientifique
      • Préparatoire informatique
      • Praticien(ne) en massages de bien-être
      • DE Masseur(euse) Kinésithérapeute
      • BTS SIO SISR
      • Technicien(ne) d’assistance en informatique
      • Mécanicien(ne) cycles
      • Secrétaire assistant(e)
    • Formations continues
      • Activité de la vie journalière
      • Braille
      • Locomotion
      • Outils adaptés
      • Bureautique
      • Comprendre la déficience visuelle
      • Formations pour les bibliothécaires
        • Proposer une offre de lecture adaptée en bibliothèque municipale
        • Proposer une offre de lecture adaptée en bibliothèque départementale
  • OSER DV
    • Étude de poste de travail
    • Accompagnement à la prise de poste
    • Bilans professionnels adaptés
      • Bilan informatique et bureautique adapté
      • Bilan en activités de la vie journalière
      • Bilan de parcours professionnel
      • Bilan de locomotion
      • Bilan visuel fonctionnel
  • ACTUALITES
  • LE CENTRE
    • Présentation
    • Encadrement
    • Internat
    • Restauration
    • Nos partenaires
  • ENTREPRISES
    • Devenir notre partenaire
    • Verser votre taxe d’apprentissage
    • Déposer une offre d’emploi/stage
  • CONTACTS | ACCÈS

L’envol des étourneaux – Saison 2

30 avril 2025 by CFRP

L’envol des étourneaux – Saison 2

Élodie Escarmelle, Jimmy Médina et Blandine Minot Stora, du Collectif Sauf le Dimanche, ont retrouvé nos étudiants pour la deuxième édition des ateliers d’expression corporelle L’Envol des étourneaux. À travers ces séances où le mouvement devient un véritable langage, les participants ont pu explorer leur rapport au corps, gagner en assurance et oser s’exprimer pleinement.

Chaque atelier s’est révélé être une véritable parenthèse de liberté, un espace bienveillant où l’on apprend à se libérer du regard des autres. Pour beaucoup, ces moments ont été bien plus que de la danse : ils ont permis de dépasser la timidité, d’oser s’affirmer, de renouer avec soi-même.

Retour d’expérience de Blandine Minot Stora, danseuse et chorégraphe :

« J’ai trouvé très riche de retrouver certains participants de l’an dernier qui sont d’amblée entrés dans les propositions de façon bien plus engagée et confiantes. Ils ont donc entrainé les autres nouveaux venus dans une spirale vertueuse de confiance, de bienveillance de tous, et de plongées dans les expériences de danse et de travail sur les sensations.

Je vois combien l’handicap visuel amène les corps à un repli, dans la posture physique, sensorielle, et dans la capacité à prendre sa juste place dans un groupe en rapport aux autres. J’ai vu au fil des séances leurs corps s’ouvrir, leur posture se redresser, la ceinture scapulaire trouver plus de largeur, le visage se détendre et porter plus d’expressions. Nous avons aussi vu des participantes qui, au départ, n’osaient pas se mettre en mouvement, commencer à essayer, à y trouver du plaisir, et peu à peu à faire de plus en plus de choses. Certains participants très émus par des joies ou des difficultés ont pu le partager au groupe. 

La cécité tient aussi les corps dans une verticalité stricte, accrochée à la peur très naturelle de tomber. Des expériences de mini vertiges ont été possibles en répétant avec patience des balancés, des petites prises de risque de notre poids versé dans l’espace. La confiance est venue dans le fait de se lâcher hors des axes verticaux et oser l’élan. C’est beaucoup d’émotion, de confiance et de liberté gagnées. 

A chaque séance nous avons pu recueillir des témoignages très touchants des participants sur les bienfaits de ces séances. Ils ont nommé la détente et le lâcher-prise, l’expressivité, le corps qui se donne à fond et qui dépasse ses limites, la joie, la confiance donnée et reçue. »

« Beaucoup de choses se sont réveillées, des souvenirs, des émotions… Je ne me souvenais plus que j’aimais danser. » – Patricia TRAN, étudiante en Adaptation

Se révéler à travers le mouvement 

Le corps parle, et parfois, il révèle des émotions et des souvenirs enfouis. En dansant, on apprend non seulement à mieux se connaître, mais aussi à se reconnecter à ce que l’on ressent.

Ces ateliers offrent un espace d’authenticité, propice à l’écoute de soi et des autres. Oser s’exprimer, partager sans peur du jugement… autant de clés précieuses pour s’épanouir, tant dans la vie quotidienne que dans le monde professionnel.

« On sort de sa bulle, on ose, on travaille sur soi, sur sa timidité, en mettant de côté la peur d’être jugée » – Kamilia DUBRULLE, étudiante en Bien-Être

Retour d’expérience d’Elodie Escarmelle, danseuse et chorégraphe :

« En 2024 notre focus pour le cycle d’ateliers était « comment se mettre en danse, comment prendre l’espace et faire corps ensemble quand on ne prend pas appuis sur la vision ». Cette année, nous avons travaillé avec comme fil rouge « comment on partage la danse ». En fin de projet, je ressent que la danse est devenue le territoire du partage : partage entre les participant·es, partage entre les artistes et les participant·es, partage entre les artistes dans un relais de binômes vraiment très enrichissant. Les ateliers ont revêtu un caractère très convivial, léger, joyeux, mais aussi intime, sensible, et invitant à l’expérimentation, créant un cadre très précieux artistiquement et humainement, un espace ou chacun·e a pu être soi-même, présent·e et authentique.

Pour cette deuxième édition du projet, je constate la naissance d’une culture de groupe autour du projet et de la danse, qui prend appuis sur les goûts personnels des stagiaires mais aussi sur un compréhension réciproque entre tous les acteurs du projet. 

En tant qu’artiste référente du projet, je me sens plus à l’aise dans notre approche de la transmission avec les spécificités induites par les différents niveaux de déficience visuelle des participant·es. 

J’ai aussi observé que chacun·e se prêtait plus rapidement au jeu des expérimentations avec une grande confiance dans nos propositions. Dès la première séance, tous les jeux, toutes les consignes étaient reçues par un « oui » collectif, même lorsque certain·es participant·es se sentaient moins sûr·es ou plus fragiles. J’ai senti que le groupe était partant, que les personnes ayant participé la première année étaient de vrais moteurs et soutiens pour le groupe et toute son activité.

J’ai noté une transformation entre la première séance et les suivantes. D’abord, les un·es et les autres prenaient refuge dans le rire ou avaient des difficultés à basculer d’une présence sociale à une présence sensible. Dès la deuxième séance et tout au long du projet, on a vue l’inconfort laisser la place à l’expérimentation, à l’écoute du corps, à l’écoute collective, et les attitudes varier, en étant tantôt joueuses, tantôt attentives.

Les participant·es ont joué le jeu et se sont laissé·es être désorienté·es, perdre leurs repères habituels et traverser d’autres rapports à eux-mêmes, au groupe, à l’espace. Nous avons traversé des moments d’attention très fine au rythme collectif, par le contact ou par l’écoute du souffle, par exemple. Ou encore, certaines explorations autour du rythme et du balancement comme moteur du mouvement ont permis de prendre l’élan dans l’espace, de déployer le corps dans des mouvements amples, en déplacement, avec de l’énergie, et parfois même des sauts. 

J’ai été très touchée d’être témoin de ces moments de lâcher prise et de prise de risque, qui reflètent la confiance en soi, en son propre corps et ses capacités.

J’ai vu Astou rayonner de plaisir en dansant accompagnée par Jimmy.
J’ai senti tout le groupe complètement prenant soin de ne pas bouleverser le sentiment général d’apaisement en fin de séance. Un moment suspendu !
J’ai vu Samy littéralement s’envoler dans une danse d’élans balancés.
J’ai écouté Patricia, bouleversée de retrouver son corps dansant.
J’ai vu Eddy dépasser ses représentations de son propre corps pour essayer, chercher, explorer le mouvement. 
J’ai ri avec Denise en partageant sa totale désorientation après une danse à deux. 
J’ai savouré les moments où tout le groupe était comme « accordé » et vibrait comme un seul corps. »

Patricia TRAN, étudiante en Adaptation:

« Beaucoup de choses se sont réveillées, des souvenirs, beaucoup d’émotions. Je ne me souvenais plus que j’aimais danser. Ce moment m’a permis d’aller au plus profond de moi-même. C’était vraiment super. »

Kamilia DUBRULLE, étudiante en Bien-Être :

« Ces ateliers de danse ont été une véritable bouffée d’oxygène ! Ils offrent une belle parenthèse dans l’année, une coupure bienvenue avec le travail et le sérieux du quotidien. On sort de sa bulle, on ose, on travaille sur soi, sur sa timidité, en mettant de côté la peur d’être jugé. Ici, on vit pleinement l’instant présent, dans une ambiance bienveillante et rassurante. »

Astou NDIONE, étudiante en Bien-Être :

« C’était ma première fois, et ce fut une très belle découverte. Une expérience à la fois enrichissante et stimulante ! L’ambiance était chaleureuse, les danseurs et chorégraphes bienveillants et rassurants. J’ai maintenant très envie d’y retourner ! »

En images :

Toutes les actualités

Classé sous :Non classé

À l’Hôpital des Nounours avec nos étudiant(e)s !

8 avril 2025 by CFRP

À l’Hôpital des Nounours avec nos étudiant(e)s !

Chaque année, l’Hôpital des Nounours ouvre ses portes pour faire découvrir le monde médical aux plus jeunes de façon ludique et rassurante. Organisé par des étudiants en santé, cet événement transforme les enfants en « parents » attentionnés venus soigner leur peluche préférée.

En mars, plusieurs de nos étudiants en formation de Masseur-Kinésithérapeute ont eu la chance de participer à cette aventure humaine unique, à l’Hôpital Necker à Paris.

« Petite, j’aurais rêvé d’une sortie scolaire aussi ludique, pédagogique et éducative. » – Manon LEHUGER, étudiante en deuxième année de kinésithérapie.

Une plongée dans l’univers hospitalier… à hauteur d’enfant.

Dans un décor pensé pour dédramatiser le parcours hospitalier, les enfants suivent, pas à pas, le cheminement d’un « petit patient » : leur doudou blessé. Consultation avec le « nounoursologue », diagnostic, examens médicaux, passage au bloc opératoire fictif, séances de rééducation : chaque étape est expliquée, mimée, adaptée.

À travers ce jeu de rôle, les enfants apprennent que le soin n’est pas synonyme de peur. Ils découvrent les gestes médicaux en douceur, posent des questions, participent activement à chaque décision concernant leur nounours.

Pour nos étudiants, l’Hôpital des Nounours est bien plus qu’une sensibilisation : c’est une véritable immersion professionnelle. Ils doivent faire preuve de pédagogie, d’écoute, de patience, et s’adapter à un public jeune, souvent impressionné.

Cette expérience souligne aussi l’importance de la communication dans le soin : annoncer, expliquer, rassurer avant d’agir, autant de réflexes essentiels qu’ils continueront de développer dans leur future carrière.

À travers leurs doudous, les enfants découvrent que l’hôpital peut aussi être un lieu rassurant ; en retour, nos étudiants développent leur écoute et leur pédagogie.

Nos trois étudiantes, en première, deuxième et troisième année de kinésithérapie témoignent :

Sabrina NAIDJI, étudiante en première année de kinésithérapie :

« Notre mission était d’accompagner les enfants dans le parcours de soins de leur peluche blessée (fracture, entorse, etc.), afin de dédramatiser leur perception de l’hôpital et des soins médicaux.

Nous avons conçu un parcours pédagogique pour expliquer aux enfants le rôle du kinésithérapeute et les objectifs de cette profession. Il s’agissait de rendre l’expérience à la fois compréhensible et ludique, en les impliquant activement dans le rétablissement de leur nounours.

Travailler en équipe sur ce projet a été une expérience extrêmement enrichissante, car nous avons dû collaborer et réfléchir ensemble à la meilleure manière de transmettre notre métier aux plus jeunes.

Sur le plan personnel, j’ai trouvé cet échange particulièrement touchant. Voir les enfants interagir, poser des questions et prendre soin de leur peluche avec sérieux et enthousiasme m’a profondément marquée. Leur engagement montrait à quel point une approche bienveillante et pédagogique peut les aider à mieux comprendre et appréhender les soins de santé.

Cette expérience a renforcé ma vocation et m’a permis de prendre conscience de l’importance de la transmission et de la pédagogie dans le domaine médical. Si l’occasion se représentait, je participerais de nouveau avec un immense plaisir.

C’est une initiative précieuse qui mérite d’être développée et soutenue ! »

Manon LEHUGER, étudiante en deuxième année de kinésithérapie :

« Pour ma part, c’était la deuxième fois que je participais à cette belle initiative. Petite, j’aurais rêvé d’une sortie scolaire aussi ludique, pédagogique et éducative. 

Ce que j’aime particulièrement, c’est l’atmosphère chaleureuse et pleine de vie : les enfants rient, s’étonnent, s’impliquent… et je suis heureuse d’avoir pu apporter mon aide pour rendre l’expérience médicale plus accessible et rassurante.

C’est une expérience profondément enrichissante, tant sur le plan humain que professionnel. Je la recommande vivement à ceux qui s’intéressent à la pédiatrie et souhaitent vivre un moment de partage rempli de sens. »

Alexandra PASQUARELLI, étudiante en troisième année de kinésithérapie :

« Comme l’ont exprimé mes collègues, l’Hôpital des Nounours est une expérience fabuleuse, enrichissante et précieuse.

En tant que future professionnelle de santé, pouvoir mettre en place un atelier de découverte autour de la kinésithérapie pédiatrique nous permet de relier nos connaissances et nos compétences acquises tout au long de nos études. C’est aussi une occasion unique de partager et de transmettre la beauté de notre métier à la jeune génération.

Un immense merci aux organisateurs, aux accompagnateurs et, bien sûr, aux enfants avec qui nous avons passé un moment formidable ! »

Toutes les actualités

Classé sous :Non classé

OSER DV : L’accompagnement sur-mesure

27 janvier 2025 by CFRP

OSER DV : L’accompagnement sur-mesure

Le dispositif OSER DV est le prolongement naturel de nos prestations d’appuis spécifiques, il a été conçu pour répondre à deux grands défis :

Soutenir les entreprises dans l’intégration de collaborateurs déficients visuels, en leur fournissant des repères et des ressources concrètes, et accompagner les personnes déficientes visuelles à chaque étape de leur parcours professionnel, avec des solutions adaptées à leurs besoins spécifiques. 

Avec OSER DV, nous proposons une approche globale et modulaire, qui s’adresse à tous les acteurs du monde professionnel. 

« Grâce au dispositif OSER DV, nous identifions les besoins spécifiques et mettons en place des solutions adaptées : logiciels, matériel spécialisé et accompagnement. » – Yannick BREAVOINE, Expert accessibilité et formateur

Des offres enrichies et modulables

OSER DV repose sur un éventail de services qui s’inscrivent dans la continuité des offres du CFRP tout en apportant des nouveautés pour mieux répondre aux besoins actuels.

Les services proposés incluent :

Sensibilisation et conseils : Ateliers pratiques pour les équipes et les managers, afin de démystifier le handicap visuel.

Bilans et diagnostics : Ces bilans complémentaires ont pour ambition d’établir un diagnostic complet de la situation professionnelle et visuelle du collaborateur, et permettent l’émergence des solutions de compensation les plus adéquates.

Adaptations de poste de travail : Identifier les techniques et outils de compensation pour proposer un aménagement adapté du poste de travail et des modalités organisationnelles.

Formations pour l’autonomie en entreprise : Développer l’autonomie dans les actes du quotidien, maîtriser le braille (lecture et écriture), se déplacer en toute sécurité, utiliser les outils adaptés et les logiciels professionnels afin de réaliser les missions.

Ces modules, disponibles à la carte, offrent une grande flexibilité et s’adaptent à chaque situation. 

Les témoignages de nos experts Yannick et Alexandra : des cas pratiques révélant toute la valeur de notre offre OSER DV

Yannick BREAVOINE, Expert accessibilité et formateur :

« Mme R., atteinte d’une déficience visuelle depuis l’adolescence, rencontrait des difficultés majeures dans son poste d’assistante sociale : fatigue visuelle, problème de lecture de près et de loin, et déplacements compliqués en raison de la luminosité.

Nous avons mobilisé plusieurs modules de notre dispositif OSER DV pour l’accompagner : un bilan de sa vision fonctionnelle, une visite sur site pour analyser son poste de travail, un bilan en locomotion, et des tests de matériel adapté. Suite à ces démarches, nous avons préconisé des outils spécifiques : un logiciel de grossissement, une loupe électronique pour ses entretiens, et un télé-agrandisseur pour le bureau. Un accompagnement en locomotion a également été mis en place pour renforcer son autonomie dans ses déplacements.

Grâce à cet accompagnement global, Mme R. pourra limiter sa fatigue visuelle et retrouver de la sérénité dans ses missions et ses trajets quotidiens. »

Alexandra HADDI, Ergonome :

« Mme H., freinée par une forte photophobie, se retrouvait en difficulté face à l’utilisation obligatoire d’un ordinateur dans son nouveau poste.

Nous lui avons proposé des bilans professionnels adaptés pour analyser ses besoins, une adaptation personnalisée de son poste de travail à l’aide de test de matériel (ajustement de la luminosité, logiciel d’agrandissement avec contrastes et couleurs sur l’écran personnalisés, des filtres adaptés pour ses lunettes), ainsi qu’une formation pour développer son autonomie sur les outils informatiques.

Grâce à cet accompagnement, Mme H. a pu surmonter ses difficultés et travailler confortablement devant un écran.

Aujourd’hui, elle est confiante, autonome, et pleinement épanouie dans son métier. »

Toutes les actualités

Classé sous :Non classé

À la Découverte du Goalball

13 janvier 2025 by CFRP

À la Découverte du Goalball

Plongez dans l’univers du Goalball avec Ibrahima, Ulrich, et Frédéric, trois de nos étudiants passionnés qui partagent leur aventure dans ce sport paralympique fascinant. Le Goalball, bien plus qu’un jeu, est une véritable leçon de communication, de coordination, et de dépassement de soi.

Qu’est-ce que le Goalball ?

Le Goalball est un sport spécialement conçu pour les personnes déficientes visuelles, où chaque joueur porte un bandeau occultant, rendant l’ouïe et le toucher essentiels pour le jeu. Ce sport d’équipe, où l’écoute et la stratégie priment, permet de développer des compétences uniques tout en offrant une expérience sportive intense.

Découvrir le Goalball en vidéo

« Le Goalball, c’est un jeu très sensoriel : le toucher pour se situer, l’ouïe pour entendre la balle, la parole pour communiquer, et la rapidité pour se déplacer. » – Ulrich Vanderbok

Ibrahima Sacko, étudiant en formation de mise à niveau scientifique :

« J’ai commencé à jouer au Mali avec mes frères. Ce qui me passionne, c’est l’aspect collectif du sport. On apprend à jouer et à communiquer pour se faire des passes et éviter les collisions. Pendant l’action, le silence est impératif, mais après, on doit informer ses coéquipiers de notre position et de la stratégie à suivre. »

Ulrich Vanderbok, étudiant en formation de mise à niveau scientifique :

« J’ai découvert le Goalball en arrivant à Toulouse, après avoir joué au Torball en Guyane. Ce qui me fascine dans ce sport, c’est que chaque joueur est à la fois attaquant et défenseur. J’ai participé aux jeux d’Outre-Mer en 2023, en Martinique, j’ai pu apprécier le côté sensoriel du jeu : le toucher pour se situer, l’ouïe pour entendre la balle, la parole pour communiquer avec les autres joueurs, l’équilibre et les réflexes, la rapidité pour se déplacer.. »

Frédéric Sfeir, étudiant en formation de mise à niveau scientifique :

« Ayant joué au basket auparavant, je cherchais un autre sport collectif de balle. J’ai découvert le Goalball grâce à Ibrahima et Ulrich qui en parlaient souvent. C’est un sport très physique : on se lève et se couche jusqu’à 60 fois par match. Parfois ça fait mal car la balle, de la taille d’un ballon de basket, peut frapper fort ! C’est un jeu qui développe l’attention et l’audition. Des équipes féminines existent et il n’est pas rare de voir des matchs mixtes lors des entraînements. L’association BienHêtre organise des sessions d’entraînement en soirée et le week-end, nous permettant de nous préparer pour les futures compétitions. »

En savoir plus sur l’association BienHêtre
Toutes les actualités

Classé sous :Non classé

Notre Premier Téléthon

9 janvier 2025 by CFRP

Notre Premier Téléthon

Fin novembre, nos étudiants ont brillamment orchestré notre tout premier Téléthon, récoltant plus de 1000 euros pour soutenir une cause qui nous est chère ! Ce succès est le fruit de leur engagement, leur créativité et de l’accompagnement précieux de nos équipes.

Une Organisation 100 % Étudiante !

L’initiative a été entièrement portée par nos étudiants, qui ont imaginé et mis en place plusieurs activités : massages bien-être, vente de gâteaux faits maison, et une tombola. Ces moments festifs ont créé une atmosphère conviviale, favorisant les échanges entre étudiants, formateurs et professionnels.

« Voir l’implication de tout le monde grandir jour après jour a été une expérience incroyable » – Emna Ahmed

Témoignage d’Emna Ahmed,  étudiante en 3e année de kiné et co-organisatrice de l’événement :

« Au départ, c’était une idée un peu comme un test : on voulait voir ce que cela pouvait donner. L’objectif était de collecter un maximum de fonds pour la cause tout en créant du mouvement au sein du centre. Le résultat a dépassé toutes nos attentes. La rencontre avec les autres étudiants, les formateurs et même certains professionnels que l’on connaît peu a été une expérience incroyable.  
 
Les séances de massages ont eu un succès fou : chaque jour, de plus en plus de masseurs souhaitaient participer et proposer leurs services. Voir cet engouement grandir jour après jour, c’était magique et enrichissant. Aujourd’hui, on a envie d’aller encore plus loin : pérenniser ce projet, toucher encore plus de monde, et pourquoi pas aller à la rencontre de personnes en dehors du centre et de l’association lors des prochaines éditions. »

Un Tremplin pour les Futures Éditions

Ce premier Téléthon marque le début d’une aventure que nous souhaitons prolonger. Encouragés par ce succès, les étudiants et les équipes envisagent déjà les prochaines éditions, avec l’ambition de toucher encore plus de monde, tant au sein du centre qu’au-delà.

Toutes les actualités

Classé sous :Non classé

L’envol des étourneaux

15 mai 2024 by CFRP

L’envol des étourneaux

Dans le cadre d’un projet « Danse et handisport », la compagnie de danse « Sauf le dimanche », sur une initiative de la « Coopérative de Rue et de Cirque », est venue animer des ateliers d’expression corporelle au centre de formation.

Nous avons ainsi eu le plaisir d’accueillir Élodie Escarmelle, Blandine Minot et Marie-Charlotte Chevalier, trois danseuses et chorégraphes qui ont lancé « L’envol des étourneaux ».

Parce que l’enseignement académique et théorique ne suffit pas pour gagner en autonomie.

Parce que c’est tout son corps qu’il faut mobiliser dans la vie…

Stagiaires et formateurs étaient invités à participer, à danser ensemble, même si l’on ne sait pas danser !

Retour d’expérience d’Elodie Escarmelle, danseuse et chorégraphe :

« Ma venue au CFRP répond à une commande de la Coopérative de Rue et de Cirque autour d’un projet danse et handisport. Pour me familiariser avec l’univers des personnes déficientes visuelles, nous avons organisé une série de 6 ateliers auprès des stagiaires et des formatrices du centre.

Si j’ai l’habitude de rencontrer des publics très différents lors d’ateliers, le travail en danse avec des personnes mal-voyantes et non-voyantes était nouveau pour moi. Avec mes collègues danseuses nous avons cherché comment proposer une pratique de la danse véritablement adaptée. »

« Comment transmettre la danse sans solliciter la vue ? Comment offrir un cadre sécurisant pour s’élancer dans le mouvement et dans l’espace sans repères visuels ?

Quelles consignes, quels jeux de danse pour que chacune et chacun vive une expérience de danse nourrissante, qui favorise le confort physique, l’estime de soi et la créativité en dépassant les freins posés par le handicap ?

Bousculant mes propres préjugés, la pratique avec le groupe m’a fait découvrir qu’entre voyant et non-voyant, tout un spectre de perceptions très variables existe, et que certaines personnes donnent parfaitement le change.

J’ai aussi observé que pour trouver les mots justes pour transmettre une consigne ou une idée, nous, danseuses voyantes, nous avions besoin d’aller chercher de nouveaux chemins de pensée, et la plupart du temps, de fermer les yeux. 

La curiosité dont ont fait preuve les stagiaires qui ont participé à ce cycle d’ateliers, leur patience, leur générosité dans leurs retours d’expérience ont été d’une grande richesse. Je quitte le groupe nourrie et chargée de nos danses, impatiente aussi de retrouver chacun(e) lors de notre dernière rencontre qui sera organisée en juin. »

Gaëlle Briche, stagiaire en formation d’adaptation :

« Pour ma part, cet atelier a été une découverte, une autre manière de m’exprimer à travers mon corps et ainsi de me l’approprier. Grâce à toute cette énergie dégagée et à la sensation de liberté de mon corps et de mon esprit, j’ai fait l’expérience d’un réel bien-être ».

Bérénice Gouhere, stagiaire en formation d’adaptation :

« J’ai bien aimé cette activité qui m’a permis de savourer la douceur de la sensation et d’être à l’écoute de mon corps. Ce fut une belle expérience. Je serai toujours ravie de le refaire si c’était de nouveau proposé. »

Dimitri Lagraville, stagiaire en formation d’adaptation :

« Cet atelier est bien pour développer sa confiance.Si je devais le noter, ma note serait 10/10 ! »

En images :

Toutes les actualités

Classé sous :Non classé

  • Page 1
  • Page 2
  • Page 3
  • Pages provisoires omises …
  • Page 6
  • Aller à la page suivante »

Footer

NOUS SUIVRE

  • Facebook
  • Instagram
  • Linkedin
  • YouTube

NOUS CONTACTER

  • Adresse mail

  • FORMATIONS
  • OSER DV
  • LE CENTRE
  • ENTREPRISES
  • CONTACTS | ACCÈS
  • MENTIONS LÉGALES
  • CHARTE DE PROTECTION DES DONNÉES PERSONNELLES
  • GESTION DES COOKIES