À la Découverte du Goalball

Plongez dans l’univers du Goalball avec Ibrahima, Ulrich, et Frédéric, trois de nos étudiants passionnés qui partagent leur aventure dans ce sport paralympique fascinant. Le Goalball, bien plus qu’un jeu, est une véritable leçon de communication, de coordination, et de dépassement de soi.
Qu’est-ce que le Goalball ?
Le Goalball est un sport spécialement conçu pour les personnes déficientes visuelles, où chaque joueur porte un bandeau occultant, rendant l’ouïe et le toucher essentiels pour le jeu. Ce sport d’équipe, où l’écoute et la stratégie priment, permet de développer des compétences uniques tout en offrant une expérience sportive intense.
« Le Goalball, c’est un jeu très sensoriel : le toucher pour se situer, l’ouïe pour entendre la balle, la parole pour communiquer, et la rapidité pour se déplacer. » – Ulrich Vanderbok
Ibrahima Sacko, étudiant en formation de mise à niveau scientifique :
« J’ai commencé à jouer au Mali avec mes frères. Ce qui me passionne, c’est l’aspect collectif du sport. On apprend à jouer et à communiquer pour se faire des passes et éviter les collisions. Pendant l’action, le silence est impératif, mais après, on doit informer ses coéquipiers de notre position et de la stratégie à suivre. »
Ulrich Vanderbok, étudiant en formation de mise à niveau scientifique :
« J’ai découvert le Goalball en arrivant à Toulouse, après avoir joué au Torball en Guyane. Ce qui me fascine dans ce sport, c’est que chaque joueur est à la fois attaquant et défenseur. J’ai participé aux jeux d’Outre-Mer en 2023, en Martinique, j’ai pu apprécier le côté sensoriel du jeu : le toucher pour se situer, l’ouïe pour entendre la balle, la parole pour communiquer avec les autres joueurs, l’équilibre et les réflexes, la rapidité pour se déplacer.. »
Frédéric Sfeir, étudiant en formation de mise à niveau scientifique :
« Ayant joué au basket auparavant, je cherchais un autre sport collectif de balle. J’ai découvert le Goalball grâce à Ibrahima et Ulrich qui en parlaient souvent. C’est un sport très physique : on se lève et se couche jusqu’à 60 fois par match. Parfois ça fait mal car la balle, de la taille d’un ballon de basket, peut frapper fort ! C’est un jeu qui développe l’attention et l’audition. Des équipes féminines existent et il n’est pas rare de voir des matchs mixtes lors des entraînements. L’association BienHêtre organise des sessions d’entraînement en soirée et le week-end, nous permettant de nous préparer pour les futures compétitions. »