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CFRP Valentin Haüy

CFRP Valentin Haüy

Un établissement de l'association Valentin Haüy

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Non classé

À l’assaut de l’Aconcagua !

10 juin 2025 by CFRP

À l’assaut de l’Aconcagua !

L’hiver dernier, Frédéric SFEIR, étudiant en Mise à niveau scientifique, nous annonçait :

« Je suis ravi de vous annoncer mon retour dans l’aventure Moving Mountains ! En février prochain, je vais me lancer à l’assaut de l’Aconcagua culminant à 6 960 mètres, le deuxième plus haut sommet des Sept Sommets du monde !

Je suis atteint de la rétinite pigmentaire, une maladie oculaire rare qui rétrécit progressivement mon monde, transformant la clarté en ombres. Chaque jour avec la RP c’est comme marcher sur un fil, entre s’accrocher à ce que je peux encore voir et me préparer à renoncer aux paysages familiers qui m’entourent. Le chemin n’est pas facile, et faire face à l’idée de perdre complètement la vue un jour est une pensée avec laquelle je vis au quotidien…

Grâce au soutien d’ABLE et de LHO qui rendent cette expédition possible, je vais pouvoir surmonter les limitations perçues et représenter fièrement la communauté des personnes en situation de handicap. »

Il l’a fait et il nous raconte :

« J’aime beaucoup l’aventure et l’inconnu. Avec ma maladie, le quotidien a toujours un aspect stressant. Dès que je vais quelque part, je fais de mon nouvel environnement ma maison. Nous, les personnes DV (Déficientes Visuelles), vivons une anxiété quotidienne (comment aller aux WC, trouver sa chambre). Moi, dans le moment présent, je m’adapte.

Quand on ne voit pas ou qu’on voit mal, le mental devient essentiel. C’est lui qui permet de réaliser son projet. Bien sûr, il y a des choses qu’on ne peut pas contrôler. Le soutien et l’accompagnement sont donc indispensables. Je ne peux pas faire sans. Et je sais aussi que je dois offrir un soutien en retour. Ce soutien est aussi fort que celui que je reçois. Quand quelqu’un m’aide, je pense que je lui apporte aussi un soutien mental.

Dans chaque camp, en montagne, pour aller aux WC, remplir ma gourde ou rejoindre ma tante, je devais demander à quelqu’un de m’accompagner.

C’est cet accompagnement qui crée des liens uniques, qui resteront à jamais pour moi et pour l’autre personne.

Le renforcement physique a commencé en septembre : six mois de préparation auxquels se sont ajoutées les démarches administratives et la promotion de la cagnotte. Beaucoup de temps, beaucoup d’efforts. Avant le départ, mon projet était de sensibiliser à la rétinite pigmentaire et à l’importance des chiens guides dans le quotidien. Mais une fois là-bas, après tous ces efforts, l’objectif principal c’est toucher le sommet !

Tout le monde grimpe avec des bâtons de randonnée colorés, moi j’utilise ma canne blanche, cela affirme ma différence.

On m’a dit que, sur le chemin, des grimpeurs baissaient leur chapeau à mon passage en voyant la canne, pour m’encourager.

Les sherpas, ceux qui portent nos bagages, sont formidables.

Il existe différentes techniques de guidage selon les personnes. Les commentaires tout au long de la montée – uniquement des mots ou des expressions – varient selon ce que le guide juge important pour la progression. Certains parlent anglais, d’autres espagnol. Et on avance. On progresse. On continue à monter ensemble.

L’altitude provoque des maux de tête, des difficultés respiratoires. On dépense beaucoup d’énergie, donc on est très fatigué. Il fait très chaud en marchant, avec toutes les couches de vêtements pour se protéger du froid et du soleil. Et le soir, il fait très froid.

Il y a des règles strictes : on ne s’arrête pas plus de deux minutes et pas trop souvent, pour ne pas casser le rythme. La cadence doit être régulière. L’altitude rend les mouvements difficiles. On avance lentement pour ne pas s’essouffler. Le vent souffle fort.

« La pression mentale était énorme. J’avais comme un hélicoptère dans la tête. J’étais épuisé, je respirais mal, les yeux brûlés parle soleil… »

La dernière montée doit se faire entre 4h et 14h pour avoir le temps de redescendre avant que la glace ne fonde, sinon on glisse, même avec des crampons. Le vent se renforce aussi après 14h. Il faut ensuite redescendre pendant 4 à 5 heures : 10h de montée, 5h de descente. Si on atteint le sommet après 14h, c’est trop tard. En plus, le soleil se couche, et cela devient dangereux. L’ouverture n’est pas toujours possible ; il faut attendre les bonnes conditions physiques et climatiques.

Le jour de cette dernière ascension je suis un autre guide que d’habitude. Jusque-là, je tenais la poignée du sac à dos de mon guide pour sentir les changements de direction et caler mes pas sur les siens. Là, on me propose une autre technique : une corde fine. Mais avec mes sous-gants, gants et mitaines, je ne sens presque rien. Quand le fil partait à gauche, je ne le sentais pas immédiatement et je continuais à grimper hors du chemin. Je m’en rendais compte dix secondes plus tard. C’était difficile. Six ou sept fois d’affilée, j’ai dévié du bon sentier. Le stress montait. J’ai fait deux arrêts en dix minutes.

Quatre heures plus tard je glissais. La pression mentale était énorme. J’avais comme un hélicoptère dans la tête. J’étais épuisé, je respirais mal, les yeux brûlés par le soleil.

À ce moment là le guide et le leader du groupe ont vu la fatigue sur mon visage, ils se sont concertés et m’ont proposé d’arrêter. J’ai fait un dernier effort pour atteindre Independencia (6420 m), un abri naturel en demi-cercle. C’est là qu’ils m’ont conseillé de faire demi-tour.

J’ai senti que j’avais atteint mes limites.Malgré tous les efforts, il faut savoir reconnaître ses limites. C’est la leçon. Je suis fatigué, mais je suis arrivé à quelque chose. Pas 100 % de mon projet, mais 80 ou 90 %, et j’en suis fier.

Après tant de travail, être fier de soi, c’est essentiel.

Le cheminement, la progression, le processus : c’est ce qui me semble le plus beau et le plus important.

Je n’ai pas vraiment la photo de moi au sommet de l’Aconcagua. Quand mon ami m’a dit : « Je redescends avec toi, je n’ai plus de raison de monter », on a pleuré ensemble. Je lui ai dit : « On est arrivé à 6420 mètres. Tu dois continuer pour dépasser tes limites. » Je lui ai donné mon drapeau : « Je monte avec toi comme ça. »

En février 2023, j’avais grimpé le Kilimandjaro. Une énorme différence. La journée la plus dure sur le Kilimandjaro est une journée normale sur l’Aconcagua. J’ai même dormi au sommet du Kilimandjaro à 5900 m. Sur l’Aconcagua, tout est plus long, plus raide, plus éprouvant. On a fait l’aller-retour en 6 ou 7 jours pour le Kilimandjaro, contre presque 15 jours pour l’Aconcagua (du 12 au 25 février).

Le Kilimandjaro, c’est une seule montagne, un seul sommet. C’est l’Afrique : vivant, animé, avec forêt, désert alpin, glaciers. Il pleut beaucoup, il fait très froid vers 3500-3900 mètres. Il y a des animaux.

Pour cette expédition, j’avais choisi trois animaux totems sur mon maillot :

L’aigle : libre, fort, à la vue perçante

Le rhinocéros : très fort, avec une vision tubulaire, comme moi

Le caméléon : capable de se camoufler, de s’adapter

L’Aconcagua, c’est très différent. C’est une chaîne de montagnes, la Cordillère des Andes, qui court du Venezuela au Chili en passant par la Colombie, l’Équateur, le Pérou, la Bolivie et l’Argentine, d’où nous sommes partis. Un paysage sec, de cailloux, sans verdure. Des rochers rouges, du vent, des glaciers. Grâce à eux, on avait de l’eau en faisant fondre la glace. Peu d’animaux. Un condor a volé au-dessus de nous. On m’a dit qu’il n’était pas très beau, mais très grand.

Le maillot de cette expédition représentait toujours l’aigle… et Sherlock.

Bien sûr, mon chien Sherlock n’est pas venu avec moi. C’est un chien-guide de maison. Je ne pouvais pas risquer de le blesser ou de me perdre avec lui. Il n’est pas préparé pour le froid ni pour de longues marches. Ma mère est venue chez moi pour le garder pendant mon absence.

Une partie de l’argent récolté par la cagnotte qui a financé mon voyage sera reversée à la Fédération Française des Associations de Chiens-Guides d’Aveugles (FFAC), qui m’a offert Sherlock.

Lors de la descente, avec mon ami, trois sherpas m’ont dit : « Tu dois aller au Népal. Il y a l’Everest bien sûr, mais aussi des centaines d’autres montagnes magnifiques. »

Au fond, il me faut « juste » une personne qui marche devant moi, une bonne préparation physique et mentale… et la montagne.

La montagne, c’est une expérience de vie. On ne revient jamais tout à fait pareil. Et puis, quand on commence à grimper, on ne voit plus le sommet… »

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L’envol des étourneaux – Saison 2

30 avril 2025 by CFRP

L’envol des étourneaux – Saison 2

Élodie Escarmelle, Jimmy Médina et Blandine Minot Stora, du Collectif Sauf le Dimanche, ont retrouvé nos étudiants pour la deuxième édition des ateliers d’expression corporelle L’Envol des étourneaux. À travers ces séances où le mouvement devient un véritable langage, les participants ont pu explorer leur rapport au corps, gagner en assurance et oser s’exprimer pleinement.

Chaque atelier s’est révélé être une véritable parenthèse de liberté, un espace bienveillant où l’on apprend à se libérer du regard des autres. Pour beaucoup, ces moments ont été bien plus que de la danse : ils ont permis de dépasser la timidité, d’oser s’affirmer, de renouer avec soi-même.

Retour d’expérience de Blandine Minot Stora, danseuse et chorégraphe :

« J’ai trouvé très riche de retrouver certains participants de l’an dernier qui sont d’amblée entrés dans les propositions de façon bien plus engagée et confiantes. Ils ont donc entrainé les autres nouveaux venus dans une spirale vertueuse de confiance, de bienveillance de tous, et de plongées dans les expériences de danse et de travail sur les sensations.

Je vois combien l’handicap visuel amène les corps à un repli, dans la posture physique, sensorielle, et dans la capacité à prendre sa juste place dans un groupe en rapport aux autres. J’ai vu au fil des séances leurs corps s’ouvrir, leur posture se redresser, la ceinture scapulaire trouver plus de largeur, le visage se détendre et porter plus d’expressions. Nous avons aussi vu des participantes qui, au départ, n’osaient pas se mettre en mouvement, commencer à essayer, à y trouver du plaisir, et peu à peu à faire de plus en plus de choses. Certains participants très émus par des joies ou des difficultés ont pu le partager au groupe. 

La cécité tient aussi les corps dans une verticalité stricte, accrochée à la peur très naturelle de tomber. Des expériences de mini vertiges ont été possibles en répétant avec patience des balancés, des petites prises de risque de notre poids versé dans l’espace. La confiance est venue dans le fait de se lâcher hors des axes verticaux et oser l’élan. C’est beaucoup d’émotion, de confiance et de liberté gagnées. 

A chaque séance nous avons pu recueillir des témoignages très touchants des participants sur les bienfaits de ces séances. Ils ont nommé la détente et le lâcher-prise, l’expressivité, le corps qui se donne à fond et qui dépasse ses limites, la joie, la confiance donnée et reçue. »

« Beaucoup de choses se sont réveillées, des souvenirs, des émotions… Je ne me souvenais plus que j’aimais danser. » – Patricia TRAN, étudiante en Adaptation

Se révéler à travers le mouvement 

Le corps parle, et parfois, il révèle des émotions et des souvenirs enfouis. En dansant, on apprend non seulement à mieux se connaître, mais aussi à se reconnecter à ce que l’on ressent.

Ces ateliers offrent un espace d’authenticité, propice à l’écoute de soi et des autres. Oser s’exprimer, partager sans peur du jugement… autant de clés précieuses pour s’épanouir, tant dans la vie quotidienne que dans le monde professionnel.

« On sort de sa bulle, on ose, on travaille sur soi, sur sa timidité, en mettant de côté la peur d’être jugée » – Kamilia DUBRULLE, étudiante en Bien-Être

Retour d’expérience d’Elodie Escarmelle, danseuse et chorégraphe :

« En 2024 notre focus pour le cycle d’ateliers était « comment se mettre en danse, comment prendre l’espace et faire corps ensemble quand on ne prend pas appuis sur la vision ». Cette année, nous avons travaillé avec comme fil rouge « comment on partage la danse ». En fin de projet, je ressent que la danse est devenue le territoire du partage : partage entre les participant·es, partage entre les artistes et les participant·es, partage entre les artistes dans un relais de binômes vraiment très enrichissant. Les ateliers ont revêtu un caractère très convivial, léger, joyeux, mais aussi intime, sensible, et invitant à l’expérimentation, créant un cadre très précieux artistiquement et humainement, un espace ou chacun·e a pu être soi-même, présent·e et authentique.

Pour cette deuxième édition du projet, je constate la naissance d’une culture de groupe autour du projet et de la danse, qui prend appuis sur les goûts personnels des stagiaires mais aussi sur un compréhension réciproque entre tous les acteurs du projet. 

En tant qu’artiste référente du projet, je me sens plus à l’aise dans notre approche de la transmission avec les spécificités induites par les différents niveaux de déficience visuelle des participant·es. 

J’ai aussi observé que chacun·e se prêtait plus rapidement au jeu des expérimentations avec une grande confiance dans nos propositions. Dès la première séance, tous les jeux, toutes les consignes étaient reçues par un « oui » collectif, même lorsque certain·es participant·es se sentaient moins sûr·es ou plus fragiles. J’ai senti que le groupe était partant, que les personnes ayant participé la première année étaient de vrais moteurs et soutiens pour le groupe et toute son activité.

J’ai noté une transformation entre la première séance et les suivantes. D’abord, les un·es et les autres prenaient refuge dans le rire ou avaient des difficultés à basculer d’une présence sociale à une présence sensible. Dès la deuxième séance et tout au long du projet, on a vue l’inconfort laisser la place à l’expérimentation, à l’écoute du corps, à l’écoute collective, et les attitudes varier, en étant tantôt joueuses, tantôt attentives.

Les participant·es ont joué le jeu et se sont laissé·es être désorienté·es, perdre leurs repères habituels et traverser d’autres rapports à eux-mêmes, au groupe, à l’espace. Nous avons traversé des moments d’attention très fine au rythme collectif, par le contact ou par l’écoute du souffle, par exemple. Ou encore, certaines explorations autour du rythme et du balancement comme moteur du mouvement ont permis de prendre l’élan dans l’espace, de déployer le corps dans des mouvements amples, en déplacement, avec de l’énergie, et parfois même des sauts. 

J’ai été très touchée d’être témoin de ces moments de lâcher prise et de prise de risque, qui reflètent la confiance en soi, en son propre corps et ses capacités.

J’ai vu Astou rayonner de plaisir en dansant accompagnée par Jimmy.
J’ai senti tout le groupe complètement prenant soin de ne pas bouleverser le sentiment général d’apaisement en fin de séance. Un moment suspendu !
J’ai vu Samy littéralement s’envoler dans une danse d’élans balancés.
J’ai écouté Patricia, bouleversée de retrouver son corps dansant.
J’ai vu Eddy dépasser ses représentations de son propre corps pour essayer, chercher, explorer le mouvement. 
J’ai ri avec Denise en partageant sa totale désorientation après une danse à deux. 
J’ai savouré les moments où tout le groupe était comme « accordé » et vibrait comme un seul corps. »

Patricia TRAN, étudiante en Adaptation:

« Beaucoup de choses se sont réveillées, des souvenirs, beaucoup d’émotions. Je ne me souvenais plus que j’aimais danser. Ce moment m’a permis d’aller au plus profond de moi-même. C’était vraiment super. »

Kamilia DUBRULLE, étudiante en Bien-Être :

« Ces ateliers de danse ont été une véritable bouffée d’oxygène ! Ils offrent une belle parenthèse dans l’année, une coupure bienvenue avec le travail et le sérieux du quotidien. On sort de sa bulle, on ose, on travaille sur soi, sur sa timidité, en mettant de côté la peur d’être jugé. Ici, on vit pleinement l’instant présent, dans une ambiance bienveillante et rassurante. »

Astou NDIONE, étudiante en Bien-Être :

« C’était ma première fois, et ce fut une très belle découverte. Une expérience à la fois enrichissante et stimulante ! L’ambiance était chaleureuse, les danseurs et chorégraphes bienveillants et rassurants. J’ai maintenant très envie d’y retourner ! »

En images :

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À l’Hôpital des Nounours avec nos étudiant(e)s !

8 avril 2025 by CFRP

À l’Hôpital des Nounours avec nos étudiant(e)s !

Chaque année, l’Hôpital des Nounours ouvre ses portes pour faire découvrir le monde médical aux plus jeunes de façon ludique et rassurante. Organisé par des étudiants en santé, cet événement transforme les enfants en « parents » attentionnés venus soigner leur peluche préférée.

En mars, plusieurs de nos étudiants en formation de Masseur-Kinésithérapeute ont eu la chance de participer à cette aventure humaine unique, à l’Hôpital Necker à Paris.

« Petite, j’aurais rêvé d’une sortie scolaire aussi ludique, pédagogique et éducative. » – Manon LEHUGER, étudiante en deuxième année de kinésithérapie.

Une plongée dans l’univers hospitalier… à hauteur d’enfant.

Dans un décor pensé pour dédramatiser le parcours hospitalier, les enfants suivent, pas à pas, le cheminement d’un « petit patient » : leur doudou blessé. Consultation avec le « nounoursologue », diagnostic, examens médicaux, passage au bloc opératoire fictif, séances de rééducation : chaque étape est expliquée, mimée, adaptée.

À travers ce jeu de rôle, les enfants apprennent que le soin n’est pas synonyme de peur. Ils découvrent les gestes médicaux en douceur, posent des questions, participent activement à chaque décision concernant leur nounours.

Pour nos étudiants, l’Hôpital des Nounours est bien plus qu’une sensibilisation : c’est une véritable immersion professionnelle. Ils doivent faire preuve de pédagogie, d’écoute, de patience, et s’adapter à un public jeune, souvent impressionné.

Cette expérience souligne aussi l’importance de la communication dans le soin : annoncer, expliquer, rassurer avant d’agir, autant de réflexes essentiels qu’ils continueront de développer dans leur future carrière.

À travers leurs doudous, les enfants découvrent que l’hôpital peut aussi être un lieu rassurant ; en retour, nos étudiants développent leur écoute et leur pédagogie.

Nos trois étudiantes, en première, deuxième et troisième année de kinésithérapie témoignent :

Sabrina NAIDJI, étudiante en première année de kinésithérapie :

« Notre mission était d’accompagner les enfants dans le parcours de soins de leur peluche blessée (fracture, entorse, etc.), afin de dédramatiser leur perception de l’hôpital et des soins médicaux.

Nous avons conçu un parcours pédagogique pour expliquer aux enfants le rôle du kinésithérapeute et les objectifs de cette profession. Il s’agissait de rendre l’expérience à la fois compréhensible et ludique, en les impliquant activement dans le rétablissement de leur nounours.

Travailler en équipe sur ce projet a été une expérience extrêmement enrichissante, car nous avons dû collaborer et réfléchir ensemble à la meilleure manière de transmettre notre métier aux plus jeunes.

Sur le plan personnel, j’ai trouvé cet échange particulièrement touchant. Voir les enfants interagir, poser des questions et prendre soin de leur peluche avec sérieux et enthousiasme m’a profondément marquée. Leur engagement montrait à quel point une approche bienveillante et pédagogique peut les aider à mieux comprendre et appréhender les soins de santé.

Cette expérience a renforcé ma vocation et m’a permis de prendre conscience de l’importance de la transmission et de la pédagogie dans le domaine médical. Si l’occasion se représentait, je participerais de nouveau avec un immense plaisir.

C’est une initiative précieuse qui mérite d’être développée et soutenue ! »

Manon LEHUGER, étudiante en deuxième année de kinésithérapie :

« Pour ma part, c’était la deuxième fois que je participais à cette belle initiative. Petite, j’aurais rêvé d’une sortie scolaire aussi ludique, pédagogique et éducative. 

Ce que j’aime particulièrement, c’est l’atmosphère chaleureuse et pleine de vie : les enfants rient, s’étonnent, s’impliquent… et je suis heureuse d’avoir pu apporter mon aide pour rendre l’expérience médicale plus accessible et rassurante.

C’est une expérience profondément enrichissante, tant sur le plan humain que professionnel. Je la recommande vivement à ceux qui s’intéressent à la pédiatrie et souhaitent vivre un moment de partage rempli de sens. »

Alexandra PASQUARELLI, étudiante en troisième année de kinésithérapie :

« Comme l’ont exprimé mes collègues, l’Hôpital des Nounours est une expérience fabuleuse, enrichissante et précieuse.

En tant que future professionnelle de santé, pouvoir mettre en place un atelier de découverte autour de la kinésithérapie pédiatrique nous permet de relier nos connaissances et nos compétences acquises tout au long de nos études. C’est aussi une occasion unique de partager et de transmettre la beauté de notre métier à la jeune génération.

Un immense merci aux organisateurs, aux accompagnateurs et, bien sûr, aux enfants avec qui nous avons passé un moment formidable ! »

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OSER DV : L’accompagnement sur-mesure

27 janvier 2025 by CFRP

OSER DV : L’accompagnement sur-mesure

Le dispositif OSER DV est le prolongement naturel de nos prestations d’appuis spécifiques, il a été conçu pour répondre à deux grands défis :

Soutenir les entreprises dans l’intégration de collaborateurs déficients visuels, en leur fournissant des repères et des ressources concrètes, et accompagner les personnes déficientes visuelles à chaque étape de leur parcours professionnel, avec des solutions adaptées à leurs besoins spécifiques. 

Avec OSER DV, nous proposons une approche globale et modulaire, qui s’adresse à tous les acteurs du monde professionnel. 

« Grâce au dispositif OSER DV, nous identifions les besoins spécifiques et mettons en place des solutions adaptées : logiciels, matériel spécialisé et accompagnement. » – Yannick BREAVOINE, Expert accessibilité et formateur

Des offres enrichies et modulables

OSER DV repose sur un éventail de services qui s’inscrivent dans la continuité des offres du CFRP tout en apportant des nouveautés pour mieux répondre aux besoins actuels.

Les services proposés incluent :

Sensibilisation et conseils : Ateliers pratiques pour les équipes et les managers, afin de démystifier le handicap visuel.

Bilans et diagnostics : Ces bilans complémentaires ont pour ambition d’établir un diagnostic complet de la situation professionnelle et visuelle du collaborateur, et permettent l’émergence des solutions de compensation les plus adéquates.

Adaptations de poste de travail : Identifier les techniques et outils de compensation pour proposer un aménagement adapté du poste de travail et des modalités organisationnelles.

Formations pour l’autonomie en entreprise : Développer l’autonomie dans les actes du quotidien, maîtriser le braille (lecture et écriture), se déplacer en toute sécurité, utiliser les outils adaptés et les logiciels professionnels afin de réaliser les missions.

Ces modules, disponibles à la carte, offrent une grande flexibilité et s’adaptent à chaque situation. 

Les témoignages de nos experts Yannick et Alexandra : des cas pratiques révélant toute la valeur de notre offre OSER DV

Yannick BREAVOINE, Expert accessibilité et formateur :

« Mme R., atteinte d’une déficience visuelle depuis l’adolescence, rencontrait des difficultés majeures dans son poste d’assistante sociale : fatigue visuelle, problème de lecture de près et de loin, et déplacements compliqués en raison de la luminosité.

Nous avons mobilisé plusieurs modules de notre dispositif OSER DV pour l’accompagner : un bilan de sa vision fonctionnelle, une visite sur site pour analyser son poste de travail, un bilan en locomotion, et des tests de matériel adapté. Suite à ces démarches, nous avons préconisé des outils spécifiques : un logiciel de grossissement, une loupe électronique pour ses entretiens, et un télé-agrandisseur pour le bureau. Un accompagnement en locomotion a également été mis en place pour renforcer son autonomie dans ses déplacements.

Grâce à cet accompagnement global, Mme R. pourra limiter sa fatigue visuelle et retrouver de la sérénité dans ses missions et ses trajets quotidiens. »

Alexandra HADDI, Ergonome :

« Mme H., freinée par une forte photophobie, se retrouvait en difficulté face à l’utilisation obligatoire d’un ordinateur dans son nouveau poste.

Nous lui avons proposé des bilans professionnels adaptés pour analyser ses besoins, une adaptation personnalisée de son poste de travail à l’aide de test de matériel (ajustement de la luminosité, logiciel d’agrandissement avec contrastes et couleurs sur l’écran personnalisés, des filtres adaptés pour ses lunettes), ainsi qu’une formation pour développer son autonomie sur les outils informatiques.

Grâce à cet accompagnement, Mme H. a pu surmonter ses difficultés et travailler confortablement devant un écran.

Aujourd’hui, elle est confiante, autonome, et pleinement épanouie dans son métier. »

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À la Découverte du Goalball

13 janvier 2025 by CFRP

À la Découverte du Goalball

Plongez dans l’univers du Goalball avec Ibrahima, Ulrich, et Frédéric, trois de nos étudiants passionnés qui partagent leur aventure dans ce sport paralympique fascinant. Le Goalball, bien plus qu’un jeu, est une véritable leçon de communication, de coordination, et de dépassement de soi.

Qu’est-ce que le Goalball ?

Le Goalball est un sport spécialement conçu pour les personnes déficientes visuelles, où chaque joueur porte un bandeau occultant, rendant l’ouïe et le toucher essentiels pour le jeu. Ce sport d’équipe, où l’écoute et la stratégie priment, permet de développer des compétences uniques tout en offrant une expérience sportive intense.

Découvrir le Goalball en vidéo

« Le Goalball, c’est un jeu très sensoriel : le toucher pour se situer, l’ouïe pour entendre la balle, la parole pour communiquer, et la rapidité pour se déplacer. » – Ulrich Vanderbok

Ibrahima Sacko, étudiant en formation de mise à niveau scientifique :

« J’ai commencé à jouer au Mali avec mes frères. Ce qui me passionne, c’est l’aspect collectif du sport. On apprend à jouer et à communiquer pour se faire des passes et éviter les collisions. Pendant l’action, le silence est impératif, mais après, on doit informer ses coéquipiers de notre position et de la stratégie à suivre. »

Ulrich Vanderbok, étudiant en formation de mise à niveau scientifique :

« J’ai découvert le Goalball en arrivant à Toulouse, après avoir joué au Torball en Guyane. Ce qui me fascine dans ce sport, c’est que chaque joueur est à la fois attaquant et défenseur. J’ai participé aux jeux d’Outre-Mer en 2023, en Martinique, j’ai pu apprécier le côté sensoriel du jeu : le toucher pour se situer, l’ouïe pour entendre la balle, la parole pour communiquer avec les autres joueurs, l’équilibre et les réflexes, la rapidité pour se déplacer.. »

Frédéric Sfeir, étudiant en formation de mise à niveau scientifique :

« Ayant joué au basket auparavant, je cherchais un autre sport collectif de balle. J’ai découvert le Goalball grâce à Ibrahima et Ulrich qui en parlaient souvent. C’est un sport très physique : on se lève et se couche jusqu’à 60 fois par match. Parfois ça fait mal car la balle, de la taille d’un ballon de basket, peut frapper fort ! C’est un jeu qui développe l’attention et l’audition. Des équipes féminines existent et il n’est pas rare de voir des matchs mixtes lors des entraînements. L’association BienHêtre organise des sessions d’entraînement en soirée et le week-end, nous permettant de nous préparer pour les futures compétitions. »

En savoir plus sur l’association BienHêtre
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Notre Premier Téléthon

9 janvier 2025 by CFRP

Notre Premier Téléthon

Fin novembre, nos étudiants ont brillamment orchestré notre tout premier Téléthon, récoltant plus de 1000 euros pour soutenir une cause qui nous est chère ! Ce succès est le fruit de leur engagement, leur créativité et de l’accompagnement précieux de nos équipes.

Une Organisation 100 % Étudiante !

L’initiative a été entièrement portée par nos étudiants, qui ont imaginé et mis en place plusieurs activités : massages bien-être, vente de gâteaux faits maison, et une tombola. Ces moments festifs ont créé une atmosphère conviviale, favorisant les échanges entre étudiants, formateurs et professionnels.

« Voir l’implication de tout le monde grandir jour après jour a été une expérience incroyable » – Emna Ahmed

Témoignage d’Emna Ahmed,  étudiante en 3e année de kiné et co-organisatrice de l’événement :

« Au départ, c’était une idée un peu comme un test : on voulait voir ce que cela pouvait donner. L’objectif était de collecter un maximum de fonds pour la cause tout en créant du mouvement au sein du centre. Le résultat a dépassé toutes nos attentes. La rencontre avec les autres étudiants, les formateurs et même certains professionnels que l’on connaît peu a été une expérience incroyable.  
 
Les séances de massages ont eu un succès fou : chaque jour, de plus en plus de masseurs souhaitaient participer et proposer leurs services. Voir cet engouement grandir jour après jour, c’était magique et enrichissant. Aujourd’hui, on a envie d’aller encore plus loin : pérenniser ce projet, toucher encore plus de monde, et pourquoi pas aller à la rencontre de personnes en dehors du centre et de l’association lors des prochaines éditions. »

Un Tremplin pour les Futures Éditions

Ce premier Téléthon marque le début d’une aventure que nous souhaitons prolonger. Encouragés par ce succès, les étudiants et les équipes envisagent déjà les prochaines éditions, avec l’ambition de toucher encore plus de monde, tant au sein du centre qu’au-delà.

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